Pétrole. La composante macroéconomique domine

Date: 20 juin, 2019 - Blog

La tension augmente nettement dans le détroit d’Ormuz

Le détroit d’Ormuz est une artère vitale pour le marché du pétrole où passent  2’400 tankers par an, soit plus de 20% du brut consommé. Les navires sont attaqués et les oléoducs sabotés. Le marché du pétrole ne s’affole pas encore, car pour le moment les dégâts sont mineurs et la situation reste sous contrôle, mais on s’approche dangereusement d’un dérapage militaire.

Infrastructure pétrolière

Les cours du pétrole ont arrêté de baisser, mais ils ne sont pas montés tout récemment malgré les 2 tankers attaqués jeudi dernier.

Le cours du Brent se stabilise après une chute de 22% depuis fin avril

Brent

 

La composante guerre commerciale US-Chine, les anticipations de ralentissement économique et la hausse des stocks de pétrole aux Etats-Unis dominent, ce qui a fait  reculer les cours du brut. Pour le 2ème mois consécutif, l’Agence internationale de l’énergie a révisé à la baisse ses estimations de croissance de la demande de pétrole pour 2019 et 2020.

L’OPEP+ devra encore réduire sa production lors de sa réunion du 25 juin à Vienne, s’il veut soutenir les prix, car la croissance de la demande ralentit et la production non-OPEP va accélérer.

Production de pétrole de schiste US selon différentes estimations

US shale oil

Source : International Energy Agency

 

 

  • La visibilité se réduit sur les cours du pétrole